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d’Asile la plus proche. Il leur donnait, à chacun, leur petit dîner dans un panier, et le soir, il allait les chercher.

Sans doute, mes chers amis, vous auriez aimé ce bon Thomas, et, comme les enfants qu’il avait adoptés, vous auriez profité des leçons qu’on vous donnait, et de tout ce qu’on vous enseignait. Ce fut ce que firent Maurice et Justine ; aussi, au bout de huit ans, ils furent assez instruits pour quitter les écoles, et leur père adoptif les mit en apprentissage. Ils réussirent si bien dans le métier qu’on leur fit apprendre, que bientôt ils purent gagner leur vie, et même ils mirent quelque argent de côté.