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II

les représentations visuelles des contacts

Les rapports de la sensibilité et de l’étendue des mouvements ; les expériences de l’anneau. — Les rapports des lignes papillaires et les représentation visuelles. — Les différences de sensibilité des deux mains. — Les dimensions attribuées à nos membres. — Les lois de la différenciation des contacts et les lois de la perspective. — La base de notre première éducation artistique ; le sentiment, c’est un mécanisme de rouages perfectionnés. — Le poids et la souplesse.

Les pulpes des dix doigts peuvent offrir des sujets d’études innombrables par l’influence que la diversification subtile de leur sensibilité exerce sur le caractère des mouvements et sur les représentations visuelles qu’ils évoquent.

Si, en appuyant l’extrémité du cinquième doigt de la main droite sur une table polie, on trace par le déplacement très léger du doigt une série de mouvements circulaires de petite dimension, ces mouvements paraîtront relativement grands, comparés à ceux qu’on tracerait avec l’index. Les dimensions des mouvements circulaires se réduiraient en effet graduellement du cinquième à l’index. Ce phénomène provient de ce que notre activité tactile est différente dans les différents doigts.

Sans points de repères, ces diversifications des touchers