effet un peu présomptueux de ma part, si je prétendais peindre à neuf et avec succès en français les mœurs, les légendes canadiennes après MM. Chauveau, Taché, Casgrain, Lajoie, Lacombe et autres ; et qui se pressera de compiler en cette langue l’histoire du Canada, en présence des travaux de MM. Garneau, Ferland, Bibaud et autres ?
Voilà les parterres émaillés, mais inconnus du public anglais, où j’ai cueilli pour lui les fleurs les plus odoriférantes de ma modeste offrande : les Maple Leaves.
J’ai dit que les préjugés les plus injustes existaient ches les Américains, relativement à la mémoire du général Montcalm : voyons maintenant sur quoi ils se fondent. Laissant de côté Fennimore Cooper, Moore et autres, examinons le compte-rendu du massacre du fort George, par un témoin oculaire : le capitaine Jonathan Carver.