Page:Le massacre au Fort George - La mémoire de Montcalm vengée - 1864.djvu/13

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 12 —

effet un peu présomptueux de ma part, si je prétendais peindre à neuf et avec succès en français les mœurs, les légendes canadiennes après MM. Chauveau, Taché, Casgrain, Lajoie, Lacombe et autres ; et qui se pressera de compiler en cette langue l’histoire du Canada, en présence des travaux de MM. Garneau, Ferland, Bibaud et autres ?

Voilà les parterres émaillés, mais inconnus du public anglais, où j’ai cueilli pour lui les fleurs les plus odoriférantes de ma modeste offrande : les Maple Leaves.

J’ai dit que les préjugés les plus injustes existaient ches les Américains, relativement à la mémoire du général Montcalm : voyons maintenant sur quoi ils se fondent. Laissant de côté Fennimore Cooper, Moore et autres, examinons le compte-rendu du massacre du fort George, par un témoin oculaire : le capitaine Jonathan Carver.

J. M. L.