Aller au contenu

Page:Le oui et le non des femmes.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
175
LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

heurtons douloureusement contre de froides réalités que nous n’avions pas prévues.

— Je te répondrai que c’est ta faute, et je te le prouverai, dit Georges ; mais pas aujourd’hui, ajouta-t-il en souriant, je craindrais d’ennuyer ces dames, et il me semble que j’ai déjà assez étrangement abusé de l’indulgence avec laquelle on écoute un nouveau venu.

Les dames se récrièrent ; on se leva de table ; Georges offrit son bras à la comtesse, qui paraissait toute rêveuse ; elle tressaillit vivement.

— Vous paraissez bien préoccupée, madame ? dit l’artiste.

— Moi, monsieur ? fit Caroline en rougissant, nullement…

Ils firent quelques pas vers le salon, où déjà étaient entrés les autres convives.

— Eh bien, oui, dit-elle tout à coup en s’arrêtant, je suis préoccupée et triste sans savoir