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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/267

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

Caroline comprenait que tout était fini, elle se sentait atrocement malheureuse, sans trop pouvoir se rendre compte de ce qui venait de se passer.

George s’approcha d’elle.

— Adieu, Caroline ! dit-il d’une voix qu’il s’efforça de rendre ferme.

— Adieu, George ! dit sourdement la jeune femme.

Et, comme il partait :

— George, dit-elle, promettez-moi que vous serez le dernier que je verrai sur cette terre d’Italie, où je vous ai tant aimé.

— Je vous le promets, dit-il.

Il fit un geste comme pour la prendre dans ses bras ; mais, se sentant gagné par une douleur au-dessus de ses forces, il sortit brusquement.