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Page:Le paillé et le diapré héraldiques - Alfred de Tesson.djvu/25

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ARMORIAL GÉNÉRAL

Précédé d’un Dictionnaire des Termes du Blason, par J. B. Rietstap [Gouda (Hollande). — G. B. Van Goor Zonen — 2e édition — 2 Vol. in-8o de XLII — 1152 et VIII — 1316 pages].


« Diapré. — Arabesques ou lignes diversifiées dont on avait coutume autrefois de charger les grandes surfaces unies dans les armoiries, surtout le champ, mais également les pièces héraldiques. Ces ornements sont arbitraires et ne forment pas une partie intégrante des armoiries, bien que dans plusieurs cas l’ignorance des dessinateurs les ait fait prendre pour tels. C’était surtout dans les sceaux et les vitraux qu’on introduisit le diapré en forme de rosettes, de treillis, d’animaux, de feuillages, etc., afin de varier la monotonie ses grandes pièces héraldiques ou de l’espace du sceau autour de l’écusson. Le moyen-âge nous en a légué les exemples les plus brillants. En appliquant cette ornementation, il faut prendre garde soigneusement que le diapré, soit par la faiblesse de sa couleur, soit par le délié de ses contours, occupe toujours une place subordonnée par rapport aux meubles véritables de l’écu. »

Paillé manque.

Et à la planche VII, on trouve huit exemples de soi-disant beaux diaprés anciens avec cette explication :

« Les figures I-8 donnent quelques beaux spécimens du diapré, que l’on rencontre surtout dans les sceaux. Les anciens artistes ne souffraient pas les espaces vides, ni dans l’écu, ni au-dehors, et s’efforçaient à les diversifier par des feuillages, des rosettes, des lignes en sens divers, dont le choix était arbitraire et dépendait du goût. Cette