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lu, pendant vingt-quatre heures, au bout desquelles vous en lavez l’animal. L’arsenic employé par quelques bouviers est dangereux, parce qu’il brûle le cuir.

DU MAL DE CUISSE

Ce mal qui est dans l’intérieur de la cuisse, contraint l’animal de boiter d’un pied de derrière. C’est une espèce de gangrène ou tarc, maladie presque toujours incurable.

Remède. — Faites de fréquentes saignées, et graissez la cuisse avec du saindoux dans lequel il y aura un tiers d’huile d’aspic ; ensuite frottez bien toute la partie avec du savon d’Alicante ; répétez ce traitement deux fois en vingt-quatre heures ; le succès n’en est pas toujours assuré.

DES GALES QUI SURVIENNENT

aux traites ou trayons des vaches.

Pour remédier à ce mal, prenez :

Une demi-once de blanc de céruse,
Une demi once de mine de plomb,
Une demi-once de litharge d’or.

Réduisez le tout en poudre, et mêlez-le dans de la graisse de porc fondue ; graissez la vache avec cette composition après l’avoir tirée. Répétez cette opération deux fois par jour jusqu’à parfaite guérison.

DE LA PETITE-VÉROLE POURPRÉE.

Voici les signes par lesquels cette maladie s’annonce. Le bœuf a la tête basse, les yeux rouges, chassieux, troubles, tristes et larmoyans ;