Page:Le peintre graveur-volume 1.djvu/76

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
58
ŒUVRE

18. Zabucaia.

On voit à la gauche de ce superbe morceau le tronc d’un arbre penché vers la gauche. Une branche chargée de feuilles et de fruits sort de la partie la plus inférieure du tronc, et s’élève jusqu’au haut de la planche dont elle occupe presque toute la surface. Près de cet arbre, vers la droite de la pièce, est un singe assis à terre, et dirigé vers la gauche. Il a la patte gauche fourrée dans un fruit de cet arbre qui est une espèce de grosse noix, pour en tirer les graines dont il en tient une de la patte droite, prêt à la manger. On lit au haut de

    tres vers le milieu du haut. Comme on la trouvée exacte et quelle pourroit tromper les amateurs, si on en effaçoit le nom, il croit devoir les avertir, de bien examiner l’endroit de son emplacement, et d’être sur leurs gardes, s’ils y découvrent les moindres traces de rature. Le motif qui l’a engagé à faire cette copie, fut le désir de faire connoitre d’aussi près que possible aux amateurs une estampe si précieuse, qu’on ne rencontre que très rarement, et qui est toujours payée à des prix excessifs.

    C’est par cette même raison qu’il a aussi gravé les copies de l’estampe de Henri Roos Nr. 39, de Jean le Dacq Nr. 10, d’Adrien van de Velde, Nr. 19 et 20, de Jean Baptiste Weenix Nr. 1 et 2, et de l’unique estampe de P. Wouwermans.