Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/22

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étais trop reconnaissant du bonheur qu’elle m’avait appris à goûter, pour croire qu’il pourrait lui arriver des ennuis par mon indiscrétion. Elle m’embrassa tendrement, me dit d’aller me promener dans le jardin, qu’elle avait besoin de prendre quelque repos après tout ce qui s’était passé et que nous nous retrouverions après le déjeuner.

Je fis comme elle le désirait, pensant aux exquises jouissances qu’elle m’avait procurées et désirant déjà être à l’après-midi pour renouveler l’union si ravissante de nos corps et de nos âmes.

Miss Aline ne descendit pas pour le lunch, mais se fit porter différentes choses dans sa chambre. Cependant elle me rejoignit à deux heures comme d’habitude, dans la salle d’étude. Elle était très pâle et très caressante et m’embrassa tendrement. Naturellement cela me mit aussitôt en chaleur et je devins très entreprenant, mais elle me repoussa doucement et me pria de la laisser tranquille ce jour-là car elle se sentait non seulement anéantie, mais encore souffrante et que cela valait mieux pour elle de se reposer tout à fait. Je la suppliai ardem-