Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/25

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il faut te souvenir que, dans ma position d’institutrice, la découverte de notre amour serait ma ruine, je me fie à ton silence et à ta discrétion, et si je te suis aussi chère, Charles adoré, que tu l’es pour moi, je puis avoir toute confiance en toi.

Je jetai un bras autour de son cou et lui dis que je l’aimais trop ardemment et avais trop envie de sentir encore ses délicieuses et caressantes étreintes, pour qu’elle n’ait aucune crainte d’indiscrétion de ma part. Elle me serra et m’embrassa passionnément ; je commençai à brûler de passion, ma main se promenait partout, sa position ne lui permettait pas de faire une grande résistance, je parvins à sa motte si richement fournie, elle me murmura de la laisser tranquille et tint ses cuisses étroitement serrées. Elle ne savait pas que je connaissais bien cet endroit, aussi entrant mon doigt dans la partie supérieure, entre les lèvres, je touchai son clitoris que je me mis à frotter de haut en bas en ayant bien soin d’enflammer de désirs le bon endroit.

— Charles, mon Charles, ne fais pas