Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/38

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Nos lèvres s’unirent et collèrent les unes aux autres dans un long, long baiser d’amour, qui ne tarda pas à réveiller notre luxure. Elle était aussi ardente que moi, et nous tirâmes un autre coup qui se termina, comme le premier, dans une agonie de jouissance. Puis, après un intervalle plus long de caresses charmantes et d’accents sincères d’amour, nous courûmes une troisième étape avec plus d’abandon, faisant durer nos exquises sensations par des mouvements plus lents ou plus rapides avec des pauses entre eux, dans lesquelles ma superbe institutrice commença à développer un art dans lequel elle devint rapidement supérieure même à la plus expérimentée madame Benson, qui m’avait initié d’une manière si charmante dans les mystères de l’amour.

Miss Aline avait des manières tout à fait particulières de douceur caressante, séduisante et captivante. Cela était évident même dans sa manière de manipuler une pine ; sans la saisir, sa main paraissait passer sur elle, la touchant à peine, mais d’une façon si excitante, que même après un grand