Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/66

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modérer nos mouvements pour augmenter notre plaisir, parce que des répétitions aussi rapprochées ne feraient que nous épuiser sans nous faire jouir des véritables extases du plaisir. Je lui appris donc les bonheurs des mouvements lents, et je la fis décharger sans décharger moi-même. La chère petite créature se collait après moi dans une étreinte des plus étroites et des plus enivrantes, comme si elle voulait faire de nos deux corps une amalgamation complète, et se pâma dans la jouissance, la plus douce de désirs satisfaits, avec une expression de céleste extase sur sa figure, que je me mis à dévorer de baisers. J’eus beaucoup de peine pour m’empêcher de suivre son exemple si précipitamment, car ses délicieux mouvements au moment de sa décharge ainsi que ses pressions sur ma pine étaient tellement excitants, que ce fut un véritable triomphe pour moi de pouvoir résister. J’y parvins cependant et demeurai tout à fait immobile, embaumé par les délicieuses succions de ces exquis replis de son charmant petit con qui exerçaient sur ma pine ravie les pressions les plus déli-