Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/103

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râmes de bonne heure pour nous reposer, et j’obtins de cette manière trois nuits complètes de repos, récupérant les forces que j’avais perdues dans les excès faits avant mon départ de la maison. Ce fut fort heureux que je fusse prêt à satisfaire les fortes passions de ma tante, qui était insatiable une fois que sa luxure était enflammée.

Je me réveillai de meilleure heure que la veille et j’entendis peu après du bruit dans le cabinet de toilette de mon oncle, je feignis alors de dormir. Ainsi que je m’y attendais, le pasteur, accompagné de ma tante, entra dans ma chambre ; ils approchèrent de mon lit. Je m’étais mis sur le dos afin de pouvoir soulever avec ma pine bien raide les légères couvertures du lit. J’entendis le pasteur attirer, à voix basse, l’attention de ma tante sur cet endroit. Elle glissa doucement sa main sous les couvertures et la serra entre ses doigts doux et gras, ce qui la fit palpiter si violemment, que je jugeai à propos de me réveiller de suite. Ma tante ne fut nullement intimidée, mais continua de la presser gentiment dans sa main en disant :

— Mon cher neveu, ton oncle m’a amenée pour voir si je ne trouverais pas un remède pour te soulager de la grande raideur que tu éprouves dans cette immense affaire ; laisse-moi voir.

Elle rejeta alors les couvertures et laissa voir en pleine lumière mon énorme pine dans toute la gloire de sa raideur.

— Ma parole ! Quel monstre ! s’écria-t-elle.

Ses yeux brillèrent, sa figure s’enflamma aussitôt