Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/138

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
137

Ma tante l’informa que, sans le vouloir, dans un moment de jouissance, elle s’était servie d’expressions qui m’avaient tellement étonné, qu’elle avait cru nécessaire de ne rien me laisser ignorer et que je savais complètement maintenant la nature de nos intimités ; après le lunch, il pouvait lui-même compléter mon éducation, car elle était certaine qu’une entière confiance était la meilleure politique à suivre ; comme cela devait arriver tôt ou tard, il valait mieux que je l’apprenne d’eux plutôt que de toute autre personne.

Il répondit qu’elle avait parfaitement raison et qu’il m’instruirait davantage après le lunch ; nous nous mîmes alors à engloutir les viandes qui se trouvaient devant nous et auxquelles je fis honneur.

Je fus ainsi initié, comme ils le supposaient, aux mystères de l’accouplement des sexes. Je réserve de plus amples détails sur nos expériences intimes et expansives pour la suite de ce véritable roman de luxure, ce sont encore des expériences du premier âge.

FIN