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pasteur et ensuite nous nous enculions mutuellement chacun notre tour.

Il nous arriva comme pensionnaire pour quelque temps, un jeune garçon, joli, frais, rose, ayant une figure de fille et dont le nom était Dale. Il n’avait pas encore donné occasion de le punir, quoique le pasteur se réjouissait à l’avance de cingler ce joli petit derrière.

Un jour, le jeune Dale apporta une lettre cachetée de sa mère qui était veuve et qui habitait à environ une lieue dans un ravissant petit cottage. Le pasteur lut la lettre ; comme je le regardais par hasard, je vis un sourire de joie illuminer sa figure.

— Venez ici, Dale, lui dit-il d’une voix douce, votre mère m’écrit que vous vous êtes indignement conduit avec votre jeune cousine qui habite chez votre mère.

Dale devint très rouge, car il ne se doutait pas jusqu’à ce moment que personne eût connaissance de ce qui s’était passé entre lui et sa gentille cousine.

Voici ce qui s’était passé :

Le jour précédent, dans l’après-midi, la cousine, une ravissante fillette d’environ quinze ans, s’était retirée près d’une tonnelle du jardin. Elle s’était courbée pour cueillir des fleurs par terre, ce qui l’obligeait à s’allonger tellement que pour les attraper elle était forcée d’écarter beaucoup les jambes. Elle tournait le dos au chemin par lequel Dale s’avançait : comme il s’était approché d’elle sans