Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/174

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vrit à nouveau avec la peau la tête rouge-vermillon, et trouvant qu’elle ne revenait pas facilement, elle pencha sa tête sur elle, et avec ses lèvres, sa bouche et sa langue, elle essaya de la ramener. Le pauvre Dale était dans un état extraordinaire d’excitement, sa main lui tenait involontairement la tête pressée contre lui, son corps se soulevait pour la rencontrer, et au moment délicieux où la grande crise le saisit, il poussa un cri de joie et éjacula son premier tribut à Vénus dans la délicieuse bouche dans laquelle il était prisonnier. Les jets de foutre jaillissaient dans la gorge de la chère fille qui avala le tout pour ne pas être suffoquée. Les mains du pauvre Dale se détachèrent insensiblement de dessus sa tête, elle se releva de suite et examina le jeune garçon. À sa grande surprise, elle aperçut le morceau tout à l’heure si raide, qui maintenant était mou, cachant sa tête sous la peau comme elle était auparavant, tandis que quelques gouttes d’un liquide, semblable à de la crème, coulaient encore doucement du petit orifice de la tête. Pendant qu’elle regardait, l’objet se réduisit de plus en plus, atteignit son premier état naturel, et la peau recouvrit tout à fait doucement cette tête un instant auparavant si fière, si raide et si brûlante.

Elle était stupéfiée et allait exprimer sa surprise sur l’étrangeté de toute cette affaire, lorsqu’ils entendirent un bruit de pas qui s’approchaient. Heureusement pour eux, du moins ils se l’imaginèrent, on pouvait entendre le bruit du gravier sous les