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MISS FRANKLAND




Je ne dis pas un mot à miss Frankland au sujet de la facilité que nous pouvions avoir de nous réunir en ouvrant la porte de communication entre les deux chambres : j’avais peur qu’elle ne se doute que je m’en était déjà servi ; mais je résolus de frapper à la porte quand elle viendrait se coucher et de la prier de l’ouvrir ; je n’avais aucun doute qu’elle ne fût aussi charmée que moi de voir avec quelle facilité elle pourrait satisfaire les plus lubriques passions que son tempérament lascif puisse lui suggérer. Mes sœurs rentrèrent et parurent fort désappointées de ce que je n’avais pas pu les rejoindre, car elles avaient espéré chacune une ou deux bonnes fouteries, croyant que les verges m’auraient excité comme elles.

Elles me racontèrent ensuite qu’elles avaient été obligées de se satisfaire par un double gamahuchage, mais que cela ne valait pas ma présence.

Pendant qu’elles s’occupaient du thé, je me glissai dans la chambre de miss Frankland, pour voir si la clef de la porte de communication était bien dans la serrure. Je l’ouvris, mis de l’huile sur les gonds, et la refermai en laissant la clef de son côté. Ayant l’intention de me glisser aussi quelquefois