Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/88

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Je dus rester quelques minutes sans connaissance, car quand je repris mes sens et fus à même de regarder à nouveau, je m’aperçus que leur crise finale était terminée, mais que mon oncle occupait encore l’étroite cellule où il avait eu tant de plaisir. Il contemplait avec un intérêt évident le derrière divin qui palpitait encore de volupté sous ses yeux.

Ni l’un ni l’autre n’avaient hâte de se désunir, et ils restèrent un temps considérable dans ce repos voluptueux. À la fin, sa pine débandée sortit elle-même de son étroite cellule. Se levant alors et aidant ma tante à descendre du lit, ils s’étreignirent tendrement l’un l’autre, s’embrassant, se caressant, et ma tante le remerciant de cette délicieuse fouterie.

Ma tante se mit alors à cheval sur le bidet et mon oncle se servit de la cuvette.

Après s’être purifiés, ils enfilèrent leurs chemises de nuit, éteignirent la lumière et se couchèrent dans le lit. Je me hâtai de gagner la chambre de mes sœurs, ayant la pine plus raide que jamais. J’entrai bien doucement, tout le monde dormait profondément. Mes deux sœurs étaient renversées l’une sur l’autre avec chacune la tête entre les cuisses de l’autre ; évidemment, elles s’étaient gamahuchées et endormies dans la position dans laquelle elles avaient déchargé. Miss Frankland les avait sans doute entendues, mais s’étant assoupie, elle avait mis hors du lit son joli derrière tout couvert de poils noirs, afin d’attirer mon attention