Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/92

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J’étais très heureux, pour dire toute la vérité, de voir notre intimité toucher à sa fin, car je commençais à avoir de plus en plus besoin de la verge. Cependant, nous avions encore cette nuit et la suivante à notre disposition, et l’idée que nous devions bientôt cesser nos délicieuses orgies, nous rendait plus nerveux pour augmenter nos efforts.

Nos passions étaient furieusement excitées et ne s’éteignirent que dans des torrents de foutre ; nous nous livrâmes à tous les excès possibles et imaginables pour renouveler nos forces épuisées jusqu’au moment de nous séparer.

Le lendemain, il n’y eut pas de classe, et le temps fut employé à faire les préparatifs de départ. Ma pauvre mère avait le cœur serré, c’était une créature affectueuse aussi innocente qu’un bébé. Je me suis souvent demandé d’où nous tenions tous trois ce tempérament ardent et passionné, car maman était tout le contraire de nous. Je crois que nous devions tenir cela de nos grands parents, car ma tante était lubrique au dernier point, et sous ce rapport, pouvait rivaliser avec l’adorable miss Frankland qui ne l’égalait que parce qu’elle avait du sang grec dans les veines, ce qui, sans doute, était la cause de son excessive lubricité. Je raconterai un jour les principaux événements de sa romanesque histoire, qu’elle me raconta elle-même entièrement plus tard.

Ce fut un jour triste pour nous tous, plus triste que le suivant, qui était cependant le jour du départ. Comme cela arrive souvent, l’attente d’un