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rait de me voir lui montrer ma quéquette ; maman m’avait toujours dit, quand je couchais dans sa chambre, de toujours uriner dans un coin et de ne laisser jamais personne la voir.

Il rit de mon apparente innocence et dit :

— Ta mère avait, en effet, raison pour le monde en général, mais c’est tout à fait différent avec ta tante, dont la proche parenté lui permet de faire le nécessaire pour soulager son neveu, auquel nous prenons tous deux tant d’intérêt ; de plus, je suis sûr que ta mère n’a jamais vu ces dimensions et cette raideur.

Il la maniait gentiment pendant tout le temps de cette conversation.

— Oh ! non, maman ne l’a jamais vue que la nuit, quand elle était tout à fait molle, et voilà plus d’un an de cela, quand je couchais dans sa chambre ; c’est depuis qu’elle est devenue si grosse et qu’elle me faisait tant souffrir en palpitant violemment comme elle le fait maintenant dans votre main. Cela me fait un drôle d’effet, mon cher oncle, et je serais si obligé à ma chère tante si elle peut me donner un remède pour soulager ma souffrance.

— Je parlerai à ta tante et nous verrons, nous verrons ; mais lève-toi maintenant, nous allons retrouver ta tante qui nous attend. Aussi habille-toi rapidement, tu descendras nous rejoindre dans la salle à manger où nous t’attendons.

Il me laissa et je l’entendis rire en lui-même en s’allant, sans doute de mon apparente inno-

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