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ORGIES CONTINENTALES




Ce triste événement jeta du froid dans nos plaisirs.

La Frankland fit venir mes sœurs pour habiter avec elle, mais elles allèrent toutes chez ma mère pour passer tranquillement les trois premiers mois de deuil.

Ma mère aussi devint malade, pendant qu’elles étaient auprès d’elle, et mourut trois mois après. Je revins alors à la maison, qui était maintenant ma propriété ; la chère Frankland resta encore deux mois avec nous, puis retourna à Londres. Nous trois, orphelins, nous passâmes tout l’hiver dans notre vieille demeure, occupés à toutes sortes de choses.

Mes sœurs étaient en possession d’une fortune de plus de cent mille francs chacune, et comme je leur avais promis dix mille francs le jour de leur mariage, elles étaient devenues un très bon parti, car elles possédaient en même temps la beauté du corps et de la figure, et toutes deux étaient devenues de très belles jeunes filles.

Plusieurs familles de province vinrent nous fréquenter après les premiers mois de deuil expirés, et plusieurs demandes en mariage furent