Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/156

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cependant arrivée à lui faire dire bonjour et bonsoir ; mais pour son entière satisfaction elle chercha autre part et se contenta même des étreintes d’un domestique, pas beau garçon, mais possédant une superbe et énorme pine, avec laquelle il la soulageait plusieurs fois par jour. Elle vint quelquefois me voir, je lui opérais très bien ses deux ouvertures et elle s’en allait soulagée et moi aussi.

Elle n’eut jamais d’enfants, de sorte que ses intrigues ne furent jamais connues.

Je retournai à Londres au printemps et me présentai comme avocat.

Je plaidai pendant une session d’assises et j’abandonnai alors tout à fait la profession d’avocat.

Henry Dale, que la nécessité obligeait à exercer, continua la profession avec plus de persévérance ; il plaidait presque tous les jours et devint rapidement un grand avocat et, au moment où j’écris ces lignes, il est devenu un juge distingué.

Mais retournons à nos amies.

Henry et moi nous continuâmes notre intrigue avec la Nichols et Anne, aidés par notre cher ami Mac Callum ; de temps en temps aussi nous recevions la Benson, la Egerton et le comte, auxquels s’ajoutait généralement la Frankland, qui nous enivrait de plaisir avec ses charmes exquis.

Ces délicieuses réunions furent subitement éprouvées par la perte du comte, qui fut amnistié (je crois avoir déjà dit que c’était un exilé