Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/26

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qu’elle devait laisser au presbytère, comme c’était convenu.

Tout alla fort bien ; ils partirent, Henry monta à l’extérieur, et le pasteur et Mme Dale seuls à l’intérieur. Je pressai la main de mon oncle en lui lançant un regard d’intelligence qu’il me retourna, et bientôt ils furent loin.

Nous retournâmes à la maison et ma tante installa Ellen dans une chambre voisine de la sienne, ayant entre elles une porte de communication, dont s’était déjà servi mon oncle dans plus d’une occasion, comme je l’ai déjà fait remarquer.

Lorsqu’elles descendirent, ma tante prenant en pitié l’état dans lequel j’étais et qui se manifestait par une énorme protubérance de mon pantalon, nous dit :

— Ma chérie, il faut m’excuser, car j’ai à remplir quelques devoirs de maîtresse de maison ; mais Charles va vous montrer le jardin et vous distraira pendant une heure ou deux. Quand le lunch sera prêt, je ferai sonner la grosse cloche pour vous.

Ellen n’avait pas encore enlevé son chapeau, aussi, prenant son manteau, nous nous éloignâmes. On peut être assuré que nous ne perdîmes pas de temps pour atteindre le pavillon d’été, que l’on sait déjà être approprié pour les plaisirs de l’amour. Il y avait toujours un feu de préparé ; je l’allumai immédiatement ? mais comme il faisait un beau soleil et que la pièce était exposée au midi, il n’y faisait pas froid.

Pendant que j’étais occupé avec le feu, Ellen