Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/266

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vais les emporter chez moi et je les résumerai dans mon adresse au jury.

Ces lettres étaient d’une telle nature, que le vieux juge, qui n’était autre que mon vieil ami Henry Dale, foutit sa femme deux ou trois fois supplémentaires, tellement était grande la luxure produite par ces lettres excitantes et si extraordinairement lascives d’un jeune homme de vingt et un ans, démontrant une précoce initiation dans la luxure de la plus grande débauche, comme j’en ai raconté dans mes expériences de jeunesse avec ma chère tante.

Quelques-unes de ces lettres racontent des événements imaginaires pour montrer jusqu’où pouvaient aller leurs imaginations de la luxure. Le comte fait constamment allusion à l’infériorité de ses descriptions à celles contenues dans les réponses de la femme.

Hélas ! comme c’est lui qui possède les réponses de la dame, il n’a pas été possible de se les procurer, mais d’après ses remarques et ses descriptions, il est évident qu’elle avait un tempérament aussi lascif et lubrique que celui de ma tante ou de ma divine Frankland.

Un hasard heureux fit tomber ces lettres en ma possession, et je puis assurer le lecteur qu’elles sont la traduction exacte et fidèle des lettres trouvées dans le secrétaire de madame Cavendish quand son mari le brisa, et qui furent produites devant la cour.

Le comte avait évidemment prévu un pareil