Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/76

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cheuse qui possédait un très grand jardin. Henry, mon oncle et ma tante restèrent avec elles pendant que je retournais à Londres. Je vis mon tuteur qui, après m’avoir fait passer un sévère examen, fut très satisfait des progrès que j’avais faits ; il dit qu’en effet, un tour sur le continent développerait mes idées et qu’il me donnerait l’argent nécessaire pour cela. Il me recommanda d’aller d’abord passer une quinzaine avec ma mère et m’annonça qu’à peu près vers cette époque mes sœurs allaient entrer dans une pension de première classe à Londres pour finir leur éducation.

Il ajouta ensuite qu’il avait demandé et obtenu la main de miss Frankland, et qu’ils devaient se marier vers cette même époque ; mes sœurs devaient être demoiselles d’honneur et moi-même je pourrais assister au mariage avant mon départ. Tout étant bien arrangé, je me hâtai d’arriver à la maison. Ma mère fut enchantée de me revoir et me trouva beaucoup grandi et développé. Je n’ai pas besoin de dire combien mes sœurs et miss Frankland furent heureuses de me revoir. Elles étaient privées de pine et ne se servaient que de leurs langues et de godmichés, aussi on peut s’imaginer quelle furie amoureuse elles déployèrent pendant les deux ou trois premières nuits. Nous accomplîmes toutes les opérations des anciens jours. Mes sœurs étaient devenues des femmes superbes, mais la plus jeune était toujours la plus cochonne. Ma chère Frankland me dit, comme je la félicitais de son prochain mariage, qu’elle