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Page:Le sphinx au foyer Bourotte 1883.djvu/108

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Les morsures du froid, les fureurs de la bise
Ne lui ravissent pas son feuillage élégant.
Sa baie est rouge vif, et son écorce grise ;
Et son port, quoique fier, n’est jamais arrogant.

S’il n’est pas toujours bon, toutefois il explique
Les moyens employés sous son impulsion.
Il prend un autre sens en peinture, en musique,
Et l’artiste y répand son inspiration.


XXX

Ils sont quatre, mais tous de formes différentes.
Deux ont entre eux, du moins, une même couleur.
Le joueur acharné s’en veut faire des rentes ;
Ils gardent en ses mains une égale valeur.

L’un, sourcilleux et fier, se perd dans les nuages ;
L’autre, de bonne trempe, entame le roc nu ;
Celui-ci, de son bec, lisse un brillant plumage ;
Celui-là des savants est justement connu.