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Page:Le sphinx au foyer Bourotte 1883.djvu/116

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XLV

C’est un travail, oui-da ! n’importe qui le fasse,
Un travail qui demande étude, attention.
Il veut que tour à tour l’on choisisse, l’on classe
Et qu’aussi l’on rejette avec réflexion.

On en pétrit d’argile ou pesante ou légère ;
On en coule de fonte à la sombre couleur.
Quel qu’il soit, cependant, la bonne ménagère
En use et l’apprécie à sa juste valeur.

L’incurable joueur y persiste en sa voie ;
Le néophyte ému s’y corrompt à son tour ;
La fortune s’y perd ; la conscience y noie
Son épave suprême… et sombre sans retour !


XLVI

De son éclat trompeur à la teinte irisée,
Se pare plus d’un front ; mais c’est faute de mieux.
Je lui préfère, moi, la goutte de rosée,
Qui tremble scintillante au bord du nid soyeux.