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Page:Le sphinx au foyer Bourotte 1883.djvu/164

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XXVI

C’est un paisible Dieu qui hante les prairies
Guidant les blancs agneaux sur les rives fleuries
Où parfois Syrinx apparaît.

Les tours et leurs créneaux ont roulé pierre à pierre
Il reste seul debout, enguirlandé de lierre
Comme un chêne dans la forêt.

Celui de votre habit se taille et s’accommode,
Ô jeunes merveilleux, au seul gré de la mode
Qui vous enchaîne sous sa loi.

On proscrit maintenant cette mesure antique :
Lorsque règne partout le système métrique,
Le mètre est seul de bon aloi.

Le saphir, l’émeraude et l’or pur étincellent
Sur sa plume soyeuse où les rayons ruissellent
En éclatant fouillis.

Le Petit Chaperon a dit ce mot, sans doute,
Frappant chez la grand’mère où le loup seul écoute
Au sortir du prochain taillis.