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Page:Le sphinx au foyer Bourotte 1883.djvu/184

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XLV

Si vous craignez l’hiver dans quelque ville obscure
Où chaque rue exhale une odeur de moisi,
S’il faut à vos poumons tiède température,
Allez-y !

Si, dans la basse-cour, on l’a bien cultivée
Comme on cultive ailleurs la poule du faisan,
Et si la cuisson fut savamment activée,
Mangez-en !

Si vous tremblez de faire un faux pas en montagne,
Je vous offre la mienne. Acceptez ; la voilà.
N’importe qui vous suive ou qui vous accompagne,
Prenez-la !

Si vous cherchez un siège à manœuvrer commode,
En harmonie avec la table et le buffet,
Ce tissu résistant est encore à la mode :
On en fait.

Si vous redoutez l’ail, le piment, le vinaigre,
Si, pour un grain de sel, vous avez dit : « Assez ! »
Prenez-en les tronçons recueillis par un nègre
Et sucez !