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Page:Le sphinx au foyer Bourotte 1883.djvu/197

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I

Il rend ceux-ci méchants et ceux-là trop sensibles ;
Les uns follement gais, les autres irascibles.

Sa tunique aux plis verts ou gris, chastes et lourds,
Dans l’abîme des flots traîne et plonge toujours.

Loin des rives de France elle emportait Marie
Vers le billot fatal et la reine-furie.


II

C’était son jour de paye ; il voyait tout en rose.
Il but pour du bourgogne un …… de vin bleu.
Il mangea du fretin qu’il prit pour une ……
Et se crut réchauffé par un semblant de feu.
Il se rendit ensuite au plus prochain théâtre :
On y chantait …… ; c’était du grec pour lui.
Il feignit d’écouter, mais sa face rougeâtre
Grimaçait le sourire et suintait l’ennui.
…… sous le poignard de Mohammed le traître
Avait ce regard terne et cet air pantelant !
Il rentra bourse vide en murmurant peut-être :
Vanité ! vanité ! tout plaisir est ……