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XVII
La beauté souveraine et le vaste génie ;
Pour siège un noble trône et des rois pour aïeux
Et des rois pour enfants ! Mais un cœur orgueilleux.
Par les uns adorée et par d’autres honnie.
Une lutte sans fin : l’effort victorieux,
La prison, la défaite et l’angoisse infinie :
Le sombre désespoir, l’espérance bénie
Et la haine et l’amour, soleil et nuit des cieux !
Puis, d’États en États sa puissance étendue !
Puis, à Clotaire deux sa liberté vendue,
L’affront, glaçant d’horreur la moelle de ses os !
Puis ses cheveux liés aux crins d’une cavale
Et, dans l’ombre des bois, une course infernale,
La torture et la mort !… « Dispersit superbos ! »