Aller au contenu

Page:Le venin des vipères françaises.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

mais action qui, par contre, rend plus difficile l’interprétation des cas où le venin produit la coagulation du sang.

2o Quoi qu’il en soit, ces phénomènes semblent être produits par la substance isolée par Phisalix et par lui désignée sous le nom d’échidnase. Si nous considérons que vraisemblablement, le venin de vipère jouit très probablement de quelques autres propriétés signalées pour d’autres espèces de venin (propriétés cytolytique, leucolytique, amylolytique, bactériolytique) mais encore trop peu connues pour que nous puissions les étudier ici, nous sommes amenés à considérer l’échidnase comme une substance qui exerce des pouvoirs très différents, ou comme un ensemble complexe de substances qui exerceraient ces actions. Ce sont ces substances désignées par Noc sous le nom d'hémolysines, coagulines, protéolysines, cytolysines et dont il cherche à démontrer l’individualité (ind. bibl. 20 et 21).

3o 11 ne faut pas confondre les termes propriété hémorragipare et action hémolytique du venin. Noc remarque en effet que, si on peut arriver à débarrasser les venins de toute substance hémorragipare par le chauffage à 80°, la propriété hémolytique, de même que la propriété neurotoxique est beaucoup plus résistante à la chaleur. S’il en est ainsi en ce qui concerne le venin de vipère, la fonction hémolytique doit être retirée à l’échidnase et constituer un pouvoir indépendant. Nous ne pouvons que soulever la question sans la résoudre.