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elle était aux le Gouz de la Mandardière en 1638[1]. Les Boullé, Jacques de Quérescant et Catherine le Gouz, dame de Laubriais, la vendirent pour 5,200 livres en octobre 1662 (Minutes Grosset) à Mathurin Etrillard des Forges, procureur au Parlement[2]. Celui-ci la revendit pour 3,500 livres en 1679 aux Jourdain[3] ; mais elle fut saisie sur les Etrillard et vendue judiciellement à André de Gennes du Chemin, avocat à la Cour[4]. Elle passa ensuite par alliance à René Bureau, procureur au Parlement, époux de Jeanne-Louis de Gennes, qui l'avait en 1736[5].


N° 4. On voit dans le jardin de la Communauté de Saint-Yves un grand cadran solaire en ardoise posé sur une table de pierre et gravé de deux écussons ovales, accolés et timbrés d'une couronne de marquis. Le premier a pour armes : d'or à la fasce d'azur sommée d'une merlette (peut-être Calloët) ; - le second, de gueules au chef dentelé d'or chargé de 3 étoiles.


Alexandre Duval
Alexandre Duval

RUE ALEXANDRE-DUVAL

(Canton S.-O.).

Cette rue porte le nom d'un auteur dramatique rennais qui fut membre de l'Académie et mourut en 1842. Sa partie nord-sud remplace l'ancienne ruelle de Guines, qui conduisait à la maison à la ferme et à la fontaine de Guines. Sa partie est-ouest est un percé nouveau qui reçut le nom de rue de Guines. Les deux tronçons furent appelés rue de Guines en 1888[6] et rue Alexandre-Duval en 1891.

La maison de Guines appartenait en 1682 au enfants de Jean du Lattay, Procureur au Présidial, et de Jeanne Carré, sa femme[7] ; - en 1701, à

  1. Arch. dép., Chapitre de Rennes, G. 221.
  2. Arch. dép., Min. de Gohier, notaire de Rennes, 5 juin 1664.
  3. Arch. dép., Min. de Bertelot, 16 mai 1679.
  4. Arch. dép., Min de Guillier, 5 novembre 1681.
  5. Arch. dép., Min. de Le Loué, 22 avril 1736.
  6. Les rues de Rennes, par L. Decombe.
  7. Arch. dép., Min. de Tirel, notaire à Rennes, 14 mars 1682.