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LE VOL SANS BATTEMENT

Le premier, 1.500, de Léonard de Vinci, est tout à fait, d’après le peu qu’on en voit, mon essai n °1 [1]. Il est, au reste, difficile de s’en faire une idée précise. Ce qui en est représenté indique qu’on a affaire comme pensée dominante à un rameur, mais on ne peut aller plus loin, car rien n’est indiqué comme direction et comme surface.

1678. — C’est l’intéressant appareil de Besnier. Ce système a fait rêver nombre d’intelligences, surtout étant donné le résultat.

Mais malgré l’ascension obtenue, à ce que l’on dit, nous ne voyons pas comment il peut se diriger. Puis, cette station n’est possible que pendant un temps excessivement court. Il est impossible de penser à aller loin. C’est donc un appareil jouet et rien autre.

1709. — N’est pas sérieux : passons.

1742. — De Baqueville n’a pu se casser la cuisse avec un appareil semblable à celui qui est dessiné dans ce tableau. Cet engin ne porte pas.

Rétif de la Bretonne est une rêverie. 1784. — Gérard. Il est difficile de discerner quelque chose dans ce dessin. Quel est le propulseur ? Où est la direction ?

1784. — Launoy et Bienvenu. Hélicoptère.

1806. — Jacob Degen. Toujours l’idée d’enlèvement, de sustention, mais rien n’apparaît comme direction. L’idée de l’ascension prime sur celle du glissement. Le rameur a plus impressionné Fauteur de ce système que le voilier.

    appartenant à la collection de M. Abel Hureau de Villeneuve. Il avait précédemment publié un tableau analogue sur les Mouvements de la mécanique. M. Dieuaide qui avait, un numéro 18 de la rue de la Banque à Paris, un bureau pour les brevets d’invention, était un ingénieur spécialisé dans l’étude et la construction des moteurs légers. Le lecteur trouvera les gravures du tableau à la fin du volume Planches I, II et III.

  1. Voir l’Empire de l’Air, p. 242