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APPAREILS AÉRIENS

ceaux courbes de ce bois, reliés entre eux d’une façon parfaitement solide l’organe ci-dessous.

En A A’ sont les deux crochets fixés, rivés à la plaque d’acier qui fait le busc du corset. Ce sont deux morceaux d’acier qui supportent l’aviateur, donc il faut leur donner tous nos soins. On aura, au reste, l’occasion de les essayer nombre de fois en chambre avant de s’en servir sérieusement, et on aura sur leur solidité une idée absolument faite. Sur ces deux crochets faisant âme de charnière, les deux ailes peuvent se mouvoir en avant ou en arrière.

Au point B, se trouve un autre ajout. Ces deux bois que nous venons de décrire, reliés ensemble dans la perfection, ne faisant qu’un, ont à se joindre au bambou. Cela est assez facile, grâce au creux évidé du bambou dans lequel il est facile de les loger d’une façon précise. Ces deux raccords demandent un ajustage parfait, des garnitures légères mais énergiques, et des colles qui ne lâchent pas.

Voyons maintenant comment se produit la direction verticale.

L’aviateur a son corset ; les deux ailes y sont fixées et retenues par leurs écrous. Elles peuvent donc avancer ou reculer à se toucher à l’avant et également en arrière.

Si la construction se bornait là, il arriverait ceci, c’est que les ailes, dès que l’horizontalité ne serait pas absolue, tomberaient par leur propre poids en avant ou en arrière ; peut-être même une en avant et une en arrière ; il faut donc régler ce mouvement intempestif qui occuperait constamment les mains et l’attention. Pour cela faire, on peut se servir de la rubrique suivante :

L’aile, du côté du corps, est terminée par un bambou solide, diamètre 0,03 à 0,04. Il est fixé à la tige du flox,