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ETUDE DE L’ATMOSPHÈRE
PAR LE BALLON


Les physiciens ne savent que peu de chose sur la hauteur de l’atmosphère, sur sa composition, sa température, son état hygrométrique, électrique, etc., etc. Avec les appareils enregistreurs automatiques il semble facile de trancher toutes ces questions.

Effectivement, si, au lieu de faire faire cette étude par des observateurs, qui perdent leurs facultés dès qu’ils atteignent 5 ou 6 mille mètres, qui, en tous cas, ne peuvent dépasser 10.000 mètres sous peine de mort, on se contente d’y envoyer des instruments, on ne sera plus arrêté par le froid ou le manque d’air ; et les observations n’en seront pas moins bien faites.

Ces instruments, il faut bien les reconnaître, non seulement dans ce cas suppriment l’aéronaute, mais le dépassent comme action, et comme garantie des faits observés.

Voici comment on pourrait s’y prendre pour obtenir ces résultats :

Si on prend un petit ballon en baudruche de 20 mètres cubes, qu’on le gonfle à moitié avec de l’hydrogène, soit 10 mètres cubes, on aura une force ascensionnelle de 10 kilogrammes, qui sera équilibrée par :