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endroits. C’est une terre agricole de première qualité ; en conséquence, elle a produit des résultats supérieurs à ceux que peut donner la moyenne des sols forestiers. Elle a été sous culture avant d’être mise sous bois. On s’est proposé de savoir si les bois durs de l’Est réussiraient en Colombie-Britannique. C’était plutôt une question d’horticulture que de sylviculture.

On n’a pas gardé un mémoire des essences plantées en cette ceinture-abri, mais on y voit maintenant les suivants :


Bois Durs
Le Noyer noir (Juglans nigra Linn.)
Le Peuplier baumier (Populus balsamifera Linn.)
Le Bouleau blanc (Betula alba var papyrifera.)
Le Bouleau jaune (Betula lutea Michx.)
Le Hêtre pourpré (Fagus sp. ——.)
Le Châtaignier (Castanea dentata [Marsh.] Borkh.)
Le Chêne (Quercus robur. L. ——)
L’Orme (Ulmus americana Linn.)
Le Tulipier (Liriodendron tulipifera Linn.)
Le Sycomore (Platanus occidentalis Linn.)
Le Cerisier (Prunus serotina Ehrh.)
L’Érable dur (Acer saccharum Linn.)
L’Érable mou (Acer saccharum Linn.)
L’Érable de Norvège (Acer platanoides.)
Le Tilleul (Tilia americana Linn.)
Le Catalpa (Catalpa sp. ——.)


Bois Mous
Le Pin blanc (Pinus strobus Linn.)
Le Pin gris (Pinus divaricata Ait.)
Le Pin écossais (Pinus sylvestris.)
Le Pin Mugho (Pinus Mugho.)
Le Mélèze européen (Larix Europea.)


On a, selon toute apparence, planté ces essences sans ordre, sans tenir compte de leurs qualités de tolérance respective, de la rapidité de leur croissance, etc. Presque tous poussèrent bien pendant quelques années, jusqu’au moment où ils commencèrent à être trop rapprochés. Les intolérants, à l’exception de ceux qui réussirent à prendre le dessus, par la rapidité de leur croissance en hauteur, commencèrent à souffrir du manque de lumière solaire. Actuellement quelques-uns ont péri (surtout presque tous les pins gris et beaucoup