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meilleur exemple que l’on ait de ce qui précède a été le brûlage de l’emplacement de la voie le long de la construction du Grand Trunk Pacific dans la Colombie-Britannique. Les feux échappés du nettoyage de l’emplacement de la voie causaient beaucoup de dommages aux forêts dans le commencement du mois de juillet, et sur recommandation de la Division des forêts de la Colombie-Britannique, la Commission émit des instructions défendant d’autres brûlages de ce genre avant les pluies d’automne, afin de procéder avec sûreté.


Situation dans l’Est

Après l’organisation du travail dans l’ouest, il était trop tard de penser à une pareille organisation dans l’est pendant la dernière partie de la saison des incendies de 1912. Cependant, la Commission a soumis la question de la coopération aux gouvernements des provinces de l’Ontario, de Québec, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. En certains cas, le plan de coopération a été adopté promptement par le gouvernement provincial, en d’autres, il y a eu quelques lenteurs, surtout en ce qui concerne la nomination de l’Inspecteur Provincial des incendies. Cependant, on croit que l’organisation sera ultérieurement complétée, et que les dispositions de l’Ordonnance relativement à la patrouille seront étendues à tout le Dominion, pendant la saison des incendies de 1913.


Inspection

On a fait un arrangement coopératif avec la Division des forêts du département des Terres de la Colombie-Britannique et avec les divisions fédérales des Forêts et des Parcs du ministère de l’Intérieur en vue de fournir un système d’inspection pour la mise en vigueur des instructions de l’Inspecteur en Chef des incendies et des dispositions du règlement No. 10 (concernant le brûlage des matières inflammables le long de l’emplacement de la voie), du règlement No. 14 (qui exige un rapport et l’extinction par les employés réguliers des compagnies de chemins de fer) et de l’article 297 de la loi des chemins de fer (nettoyage de l’emplacement de la voie). Conformément à cet arrangement, un certain nombre d’employés de chacune de ces organisations ont été nommés officiers de la Commission, sans augmentation de traitement. La surveillance de ces travaux a été effectué par les officiers supérieurs de compagnie de chaque organisation, en plus de leurs devoirs réguliers ; mais, autant que la chose a été faisable, des arrangements ont été faits pour que les inspections de la compagnie fussent faites par des hommes qui sont tenus de consacrer tout leur temps à ce travail ; en ce faisant, on s’est assuré une attention continuelle et des résultats très efficaces.