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Page:Lebey - Les Blasons du plaisir, 1900.djvu/17

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Que nos yeux troubles, ce grand soir,
À trop mêler leur azur sombre,
Composèrent un seul miroir
Dont plus d’un astre étoila l’ombre.

Nous nous sommes quittés depuis,

 Bien entendu,
Puis chacun de nous a repris
 L’amour perdu,

Vous votre amant, moi ma maîtresse…
 Un peu plus calmes,
Nous savons sur notre allégresse
 Bercer ses palmes.

Mais quand le doute nous reprend
 Vers ce qu’on aime.
Comme moi, songez-vous au temps
 Où tout de même,