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Page:Lebey - Les Blasons du plaisir, 1900.djvu/21

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M’aimes-tu ? Ne m’aimes-tu pas ?
Ailleurs aimes-tu comme moi ?
Qu’importe ! Ici nous sommes las
Vers un même oubli las et bas.

Tout est terrible, triste et fort,
Dans les cœurs qui ont trop aimé.
Malheureux de notre passé
Dont le présent voile la mort,

Nous nous apaisons d’être là,
Et, quand ton chant s’arrêtera,
Toute ouverte, tu me prendras
Sur ton beau ventre, dans tes bras.