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“813”
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l’orifice en soit caché par quelque construction déjà existante.

— Il n’y a que les quatre pavillons, objecta Gourel, et ils sont tous habités.

— Pardon, le troisième pavillon, le pavillon Hortense, n’est pas habité.

— Qui vous l’a dit ?

— Le concierge. Par peur du bruit, Mme Kesselbach a loué ce pavillon, lequel est proche du sien. Qui sait si, en agissant ainsi, elle n’a pas subi l’influence de Gertrude ?

Il fit le tour de la maison. Les volets étaient fermés. À tout hasard, il souleva le loquet de la porte : la porte s’ouvrit.

— Ah ! Gourel, je crois que nous y sommes. Entrons. Allume ta lanterne… Oh ! le vestibule, le salon, la salle à manger… c’est bien inutile. Il doit y avoir un sous-sol, puisque la cuisine n’est pas à cet étage.

— Par ici, chef… voici l’escalier de service.

Ils descendirent, en effet, dans une cuisine assez vaste et encombrée de chaises de jardin et de guérites en jonc. Une buanderie, servant aussi de cellier, y attenait et présentait le même désordre d’objets entassés les uns par-dessus les autres.

— Qu’est-ce qui brille, là, chef ?

Gourel, s’étant baissé, ramassa une épingle de cuivre à tête de perle fausse.

— La perle est toute brillante encore, dit Lenormand, ce qui ne serait point, si elle avait séjourné longtemps dans cette cave. Gertrude a passé par ici, Gourel.

Gourel se mit à démolir un amoncellement