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Page:Leblanc - 813, 1910.djvu/209

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“813”
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Altenheim s’assit et répartit les cartes.

— J’en donne.

— Non.

— Sept.

— Six.

— J’ai perdu, dit Sernine. Banco du double ?

— Soit, fit le baron.

Il distribua les cartes.

— Huit, dit Sernine.

— Neuf, abattit le baron.

Sernine tourna sur ses talons en murmurant :

— Ça me coûte trois cents louis, mais je suis tranquille, le voilà cloué sur place.

Un instant après, son auto le déposait devant le 29 de la villa Dupont, et, tout de suite, il trouva les Doudeville et leurs hommes réunis dans le vestibule.

— Vous avez déniché le vieux ?

— Non.

— Tonnerre ! Il est pourtant quelque part ! Où sont les domestiques ?

— Là, dans l’office, attachés.

— Bien. J’aime autant n’être pas vu. Partez tous. Jean, reste en bas et fais le guet. Jacques, fais-moi visiter la maison.

Rapidement, il parcourut la cave, le grenier. Il ne s’arrêtait pour ainsi dire point, sachant bien qu’il ne découvrirait pas en quelques minutes ce que ses hommes n’avaient pu découvrir en trois heures. Mais il enregistrait fidèlement la forme et l’enchaînement des pièces.