que nous devons avoir toute confiance dans les affirmations du prince Paul Sernine. J’ai dîné plusieurs fois avec lui. C’est un homme sérieux, intelligent…
— Voulez-vous me permettre, monsieur le Président, dit le sous-chef de la Sûreté, de vous communiquer une autre lettre que j’ai reçue également ce matin ?
— Sur la même affaire ?
— Oui.
— Voyons.
Il prit la lettre et lut :
« Vous êtes averti que le prince Paul Sernine, qui se dit l’ami de Mme Kesselbach, n’est autre qu’Arsène Lupin.
« Une seule preuve suffira : Paul Sernine est l’anagramme d’Arsène Lupin. Ce sont les mêmes lettres. Il n’y en a pas une de plus, pas une de moins.
Et M. Weber ajouta, tandis que Valenglay restait confondu :
— Pour cette fois, notre ami Lupin trouve un adversaire à sa taille. Pendant qu’il le dénonce, l’autre nous le livre. Et voilà le renard pris au piège.
— Et alors ? dit Valenglay.
— Et alors, monsieur le Président, nous allons tâcher de les mettre d’accord tous les deux… Et, pour cela, j’emmène deux cents hommes.