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Page:Leblanc - 813, 1910.djvu/221

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“813”
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M. Lenormand s’en est tiré. Je fournirai toutes les preuves nécessaires quand le moment sera venu.

— Mais alors, s’il est vivant, pourquoi ne se montre-t-il pas ?

— Parce qu’il n’est pas libre.

— Ce serait donc vrai ce que vous avez dit ? Il se trouve dans les caves de la villa des Glycines ?

— J’ai tout lieu de le croire.

— Mais comment savez-vous ?… Quel indice ?…

— C’est mon secret. Ce que je puis vous annoncer, c’est que le coup de théâtre sera… comment dirais-je… sensationnel. Vous avez fini ?

— Oui.

— Mon auto est derrière la Madeleine. Rejoignez-moi.

À Garches, Sernine renvoya la voiture, et ils marchèrent jusqu’au sentier qui conduisait à l’école de Geneviève. Là, il s’arrêta.

— Écoutez-moi bien, les enfants. Voici qui est de la plus haute importance. Vous allez sonner à la maison de Retraite. Comme inspecteurs, vous avez vos entrées, n’est-ce pas ? Vous irez au pavillon Hortense, celui qui est inoccupé. Là, vous descendrez dans le sous-sol, et vous trouverez un vieux volet qu’il suffit de soulever pour dégager l’orifice d’un tunnel que j’ai découvert ces jours-ci, et qui établit une communication directe avec la villa des Glycines. C’est par là que Gertrude et que le baron Altenheim se retrouvaient. Et c’est par là que M. Lenormand a passé, pour, en fin de