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Page:Leblanc - 813, 1910.djvu/362

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“813”

qu’une cachette pouvait être pratiquée dans… 

Un arrêt brusque… Un cri de Lupin… Isilda avait subitement échappé aux hommes qui la gardaient, s’était jetée sur lui, et avait pris la fuite, emportant le livre.

— Ah ! la coquine ! Courez donc… Faites le tour par en bas. Moi, je la chasse par le couloir.

Mais elle avait clos la porte sur elle et poussé un verrou. Il dut descendre et longer les communs, ainsi que les autres, en quête d’un escalier qui le ramenât au premier étage.

Seul, le quatrième logement étant ouvert, il put monter. Mais le couloir était vide, et il lui fallut frapper à des portes, forcer des serrures, et s’introduire dans des chambres inoccupées, tandis que Waldemar, aussi ardent que lui à la poursuite, piquait les rideaux et les tentures avec la pointe de son sabre.

Des appels retentirent, qui venaient du rez-de-chaussée, vers l’aile droite. Ils s’élancèrent. C’était une des femmes d’officiers qui leur faisait signe, au bout du couloir, et qui raconta que la jeune fille était chez elle.

— Comment le savez-vous ? demanda Lupin.

— J’ai voulu entrer dans ma chambre. La porte était fermée, et j’ai entendu du bruit.

Lupin, en effet, ne put ouvrir.

— La fenêtre, s’écria-t-il, il doit y avoir une fenêtre.

On le conduisit dehors, et tout de suite, prenant le sabre du comte, d’un coup, il cassa les vitres.

Puis, soutenu par deux hommes, il s’accrocha au mur, passa le bras, tourna l’espagnolette et tomba dans la chambre.