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III


Le hasard sur lequel ils comptaient peut-être secrètement ne les favorisa pas. Ils n’eussent jamais songé à rompre la décision que leur mépris de l’amour et la sagesse leur avaient imposée. Mais la douceur de causer selon sa conscience est telle qu’ils en souhaitaient le retour.

Les premiers soirs, Claude passa la revue des maisons où fréquentait Armelle. Il s’enquérait de Mlle de Rhuis, l’attendait ou s’en allait ailleurs si elle ne devait point venir. Ces recherches, commençaient à le rendre nerveux. Soudain, par un revirement brusque, il changea de conduite, ne sortit plus de son appartement, interdit sa porte, et demeura, des jours, couché sur un divan,