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GENTLEMAN-CAMBRIOLEUR

— Certes, cela n’eût point suffi s’il ne s’était passé un autre fait qui donne à celui que je viens de vous raconter toute sa signification. Il existait à la Bibliothèque nationale un second exemplaire de cette Chronique, et ces deux exemplaires différaient par certains détails concernant le souterrain, comme l’établissement d’un profil et d’une échelle, et diverses annotations, non pas imprimées, mais écrites à l’encre et plus ou moins effacées. Je savais ces particularités, et je savais que le tracé définitif ne pouvait être reconstitué que par une confrontation minutieuse des deux cartes. Or, le lendemain du jour où mon exemplaire disparaissait, celui de la Bibliothèque nationale était demandé par un lecteur qui l’emportait sans qu’il fût possible de déterminer les conditions dans lesquelles le vol était effectué.

Des exclamations accueillirent ces paroles.

— Cette fois, l’affaire devient sérieuse.

— Aussi, cette fois, dit Devanne, la police s’émut et il y eut une double enquête, qui, d’ailleurs, n’eut aucun résultat.

— Comme toutes celles dont Arsène Lupin est l’objet.

— Précisément. C’est alors qu’il me vint à l’esprit de demander son concours à Herlock Sholmès, lequel me répondit qu’il avait le plus vif désir d’entrer en contact avec Arsène Lupin.

— Quelle gloire pour Arsène Lupin ! dit Vel-