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Le troisième, un appétit de recueillement le poussa dehors. Il suivit la route d’Anacapri. Elle monte en serpentant au flanc des falaises abruptes. On domine le golfe. On voit Sorrente, Naples et les îles d’Ischia.

Ces paysages lui firent du bien. Il y avait si longtemps qu’il rapetissait sa vie entre les quatre murs d’une chambre et sa pensée entre les parois comprimantes d’une idée fixe ! La nature rompit le sortilège. Son âme s’évada de sa prison. Il vécut. Son premier acte d’indépendance fut de déchiffrer l’énigme de sa conduite. Le quarante-troisième jour étant écoulé depuis un mois, d’autre part, les dernières chances si problématiques de sauver son père, ne lui souriant nullement, pourquoi s’obstinait-il en son respect d’Aniella ? Pourquoi cette accumulation de raffinements et ces accès de folie ?

Après quelques tâtonnements, il mit