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L’ÉCLAT D’OBUS
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secret de son âme, le frémissement d’une plainte. Qu’Élisabeth fût en face de la mort ou du déshonneur, cela ne regardait pas le sergent Paul Delroze, et cela ne pouvait pas le détourner une seconde du chemin qu’on lui ordonnait de suivre. Avant d’être homme il était soldat. Il n’avait d’autre devoir qu’envers la France, sa patrie douloureuse et bien-aimée.

Il plia soigneusement le journal d’Élisabeth, et sortit, suivi de son beau-frère.

À la tombée de la nuit il quittait le château d’Ornequin.