installerait volontiers avec ses parents.
Le notaire indiqua plusieurs domaines. Beautrelet insinua qu’on lui avait parlé du château de l’Aiguille, au bord de la Creuse.
— En effet, mais le château de l’Aiguille, qui appartient à un de mes clients, depuis cinq ans, n’est pas à vendre.
— Il l’habite alors ?
— Il l’habitait, ou plutôt sa mère. Mais celle-ci, trouvant le château un peu triste, ne s’y plaisait pas. De sorte qu’ils l’ont quitté l’année dernière.
— Et personne n’y l’habite en ce moment ?
— Si, un Italien, auquel mon client l’a loué pour la saison d’été, le baron Anfredi.
— Ah ! le baron Anfredi, un homme encore jeune, l’air assez gourmé…
— Ma foi, je n’en sais rien… Mon client a traité directement avec lui. Il n’y a pas eu de bail… une simple lettre…
— Mais vous connaissez le baron ?
— Non, il ne sort jamais du château… En automobile, quelquefois, et la nuit, paraît-il. Les provisions sont faites par une vieille cuisinière qui ne parle à personne. Des drôles de gens…
— Croyez-vous que votre client consentirait-il à vendre son château ?